Publié dans Culture

Exposition - Les tissages de Madame Zo s'envolent à Berlin

Publié le vendredi, 09 mai 2025

Après avoir conquis le public de la Grande île avec son exposition inaugurale « Bientôt, je vous tisse tous » à la Fondation H, l’artiste Zoarinivo Razakaratrimo, connue sous le nom de Madame Zo, étend désormais son rayonnement artistique au monde entier. Ses œuvres participent à l’exposition collective « Musafiri : Travelers and Guests », visible au Haus der Kulturen der Welt (HKW) à Berlin, en Allemagne, jusqu’au 16 juin 2025. Cette ambitieuse exposition explore le parcours des voyageurs, volontaires ou contraints, à travers l’histoire et la société contemporaine. Elle soulève des questions essentielles comme l’hospitalité, la mondialité et les droits humains, tout en mettant en avant des histoires souvent marginalisées, notamment celles des migrants, des travailleurs essentiels et des figures historiques méconnues. 

 

A travers une sélection artistique, l’exposition « Musafiri : Travelers and Guests » célèbre les échanges culturels, religieux et esthétiques qui façonnent notre monde, et invite à reconsidérer nos systèmes d’accueil en embrassant la diversité des voix en mouvement. Une quinzaine de pièces de Madame Zo, issues de la Fondation H, ont été prêtées pour l’événement. C'est la première fois que cette collection quitte Madagascar depuis 2019. A travers ses créations, cette artiste poursuit une approche humaniste, mariant tradition malagasy et modernité pour écrire des récits d’identité, de migration et d’appartenance. Ce voyage à Berlin représente une étape cruciale pour la reconnaissance de son talent et de son engagement artistique. 

En rejoignant cette exposition, Madame Zo contribue à une réflexion collective sur les mouvements humains, tout en soulignant la richesse de la culture malagasy sur la scène internationale. Son œuvre, qui tisse des ponts entre hier et aujourd'hui, invite à réfléchir sur la mobilité humaine et la nécessité d’un dialogue ouvert et respectueux entre les cultures.

 

Si.R

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff